Je me demande comment la prendre.
Cette note après la note.
Comment la laisser venir sans la choisir, ni la retenir. L’accueillir, être avec elle, sans en attendre.
Un guide, comme le vent, recevoir et dans la tempête ne plus avoir peur.
Je sais, mais je sais aussi que j’ai oublié,
alors j’ai su.
Oui, juste oublié par peur de trop faire peur. Écouter c’est aussi devenir sourd et croire que l’on est égoïste c’est parfois s’oublier.
Reprendre sa place.
Refuser le vacarme qui rend sourd.
Le besoin d’entendre encore et encore l’absolu chuchotement.
Les laisser ces petits vides qui ignorent et se détourner du petit homme qui aboie. Il est seul.
Inviter le décalage ouvrant ses bras.
La pollution fane l’essence.
On oublie, on a peur, le mal l’emporte.
Infini, l’honneur sans mental, mort mais qui nous escorte. Aux monstres, on s’abandonne, aux monstres, encore je m’étonne.

Un passage en Mayenne
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