les lames invisibles rôdent autour de mon esprit. On ne peut pas les apprivoiser… oh que non elles sont là on les sent venir s’appuyer sur nos têtes. Elles nous illuminent de leur noir beauté.
esprit qui se prépare à emprunter le silence de ses propres ombres créatrices et rebelles.
pas besoin de résistance, nous aimons leur déviance, je m’y suis préparé et l’ai même provoqué.
je vous attends inconnu, je suis prêt à vous recevoir dans mon corps déjà tendu et stressé d’avoir ailleurs existé.
je suis perdu dans l’abime de nos doutes d’être trop certain. Confus mais toujours là qu’il y ait quelqu’un qui se trompe, quelqu’un ou un genre dit humain.
Mon esprit a peur.
Encore un peu, il doit se nourrir de fumées et poison. Il doit reprendre son chemin vers le rien concret, l’absolu décalage que ceux du genre appelle sans lendemain.
Je m’étire, pose mon dos relâché un instant sur mon fauteuil et tire pour plonger mes poumons dans le brouillard.
Elle est là, elle est douce. Elle monte et m’empare, un soupçon de désirs s’y perd, une profonde confusion s’installe.
L’effet joue ses tours et je me refuse de les contrer.
doute, ai-je encore des choses à dire ?
l’angoisse me pénètre et le retour réel me tourne le dos.
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